Plusieurs méthodes existent pour mieux gérer sa carrière professionnelle, dont la VAE. Cette mesure a été mise en place par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. C’est un procédé qui vise à réintégrer une certaine parité entre les bagages acquis de l’enseignement classique et ceux dérivant des parcours autodidactes ou parallèles.
La VAE, à quoi ça sert ?
La volonté de faire une Validation des Acquis de l’Expérience VAE revêt souvent un objectif concret : l’évolution professionnelle et personnelle. Il est ici question de faire valider les acquis collectionnés au cours de son parcours professionnel afin d’obtenir un certificat sans avoir à reprendre ses études. C’est donc un outil de reconnaissance et valorisation des compétences. La VAE permet également d’accéder à un emploi durable et de sécuriser son maintien dans l’emploi. C’est un droit individuel, transcrit dans les codes de l’éducation (articles L335-5 et L613-3) et du travail (Livre IV de la partie VI), un véritable « passeport » dans le monde du travail.
Pour quelle reconnaissance ?
Pour entreprendre une VAE, il n’est pas nécessaire de s’engager dans un parcours de formation. C’est la validation des acquis d’expérience, une opportunité à saisir. La VAE peut aider à conquérir un niveau de qualification agréant de s’inscrire à un concours ou d’accéder à un enseignement de niveau supérieur. Elle permet aussi de changer d’emploi, obtenir une promotion professionnelle ou une augmentation, mettre en cohérence son CV avec son niveau de responsabilité et faire reconnaître ses activités dans le cadre de ses fonctions pour une mise en cohérence de sa fiche de poste. Elle concerne toute personne justifiant d’au moins 1 an d’expérience.
Comment cela fonctionne-t-il ?
La VAE consiste à fournir un document national qui comprend deux livrets, et le présenter à un jury. Les deux livrets sont, d’abord, le livret 1 de recevabilité afin de prouver le droit d’effectuer la demande d’une VAE, et puis, le livret 2, le descriptif de l’activité. Il est possible, soit redéposer un nouveau dossier, soit d’aller passer les épreuves correspondant aux manques, en cas de non-validation totale. En tout cas, celui-ci est examiné par un jury composant généralement d’enseignants et de professionnels qui en déduiront les connaissances et compétences acquises après entretien, pour transmettre tout ou partie du diplôme.
Bref, la réalisation d’un accompagnement à la VAE sur temps de travail n’a aucun impact sur le contrat de travail. L’accompagnement et les frais d’inscriptions peuvent notamment être financés de plusieurs façons. La VAE peut être à l’initiative du salarié ou être proposée par l’employeur.